Le ministre des Affaires étrangères a souligné que la montée sans précédent du phénomène du terrorisme, des mouvements extrémistes et des réseaux du crime organisé, défi commun à l’ensemble des pays arabes, “commande plus de rapprochement et de coordination des efforts arabes et internationaux, de même qu’une remise en question systématique des plans de développement économique et social”.
Mongi Hamdi s’exprimait à l’ouverture, mercredi à Tunis, de la 28e session de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO).
Il a estimé, dans une allocution devant les représentants des 17 pays membres, que “l’instauration d’une justice sociale garante de dignité et à même de préserver la vie décente et l’espoir en l’avenir, figure parmi les mécanismes les mieux indiqués pour venir à bout du terrorisme, de l’extrémisme et du crime organisé”.
“On ne peut parler de justice sociale dans le Monde arabe que si ses principaux attributs sont réunis, à commencer par l’élimination des foyers de tension et d’instabilité, d’autant que ces sociétés vivent une étape charnière et cruciale et sont subordonnées à des situations politiques tendues et à d’énormes défis sécuritaires, dans un contexte de difficultés économiques accrues aux plans arabe et international”, a-t-il ajouté.
Malgré les difficultés auxquelles elle se trouve confrontée, a-t-il encore déclaré, la Tunisie a fait de la justice sociale un principe constitutionnel et entend aller de l’avant pour sa concrétisation.
Mongi Hamdi a, par ailleurs, réitéré le total soutien de la Tunisie aux initiatives et orientations en faveur de l’impulsion de la coopération inter-arabe et de la dynamisation du partenariat économique pour une vraie intégration économique et sociale entre les pays de la région.
Cette 28 session sera marquée, le 18 septembre, jour de clôture des travaux, par la médiatisation du rapport de la CESAO sur “La classe moyenne dans la région arabe”.