Ahmed Nejib Chebbi, du parti « Al Joumhouri », a présenté, mardi 16 septembre 2014, sa candidature à l’élection présidentielle auprès de l’ISIE.
Qui est Ahmed Nejib Chebbi ?
Naissance :
Né le 30 juillet 1944 à l’Ariana
Son éducation (ou sa formation):
– Il a été à l’école primaire franco-arabe de l’Ariana
– Il a poursuivi son éducation au lycée « Pères Blancs » (Imam Mouslim) puis, au lycée Carnot à Tunis où, en 1964, il obtint son baccalauréat
– Il part en France pour suivre des études de médecine qu’il abandonne deux années après et rejoint la faculté de Droit de Tunis, vu sa passion pour le travail politique.
– Condamné à 11 ans de prison (il en passera deux), il est contraint en 1968 à suspendre ses études.
– En 1971, il obtient l’asile politique en Algérie où il termine, avec succès, sa deuxième année de Droit.
– Il se consacre au travail politique pendant 13 ans pendant lesquelles il quitte les bancs de la faculté et reprend en 1981 ses études de Droit.
– Il obtient, en 1983 son diplôme de droit et s’inscrit dès 1984 à l’ordre des avocats.
Parcours professionnel :
– Pendant sa mise en résidence surveillée dans la ville de Béja, il a travaillé à la Société Régionale des Transports avant qu’il ne soit muté à la municipalité du Sers en raison de ses activités syndicales.
– En tant qu’avocat, Mr Ahmed Néjib Chebbi a plaidé dans plusieurs affaires à caractère politique, notamment :
L’affaire du soulèvement de Gafsa en 2008
L’affaire Taoufik Ben Brik en 2009
L’affaire Zouhaier Makhlouf en 2010
Parcours politique :
– Ahmed Néjib Chebbi est entré en politique d’abord en tant qu’étudiant Baathiste et a donc participé à la création des premières cellules du Baath en Tunisie.
– En 1968, Il est interpellé suite à des mouvements estudiantins, puis condamné à 11 ans de prison. Deux ans après il est libéré et placé sous résidence surveillée dans le Nord-Ouest de la Tunisie.
– Au début des années 1970, il s’inscrit au mouvement du « Travailleur tunisien », dont il a été un des membres les plus actifs à l’exil.
– Alors qu’il est condamné par contumace à 21 ans de prison, Il retourne secrètement en Tunisie le 27 décembre 1977 après l’arrestation de plusieurs leaders du mouvement du « Travailleur tunisien ».
– En 1981, il décide de sortir de la clandestinité et fonde le parti du Rassemblement Socialiste Progressiste, qui n’obtient son visa légal qu’en 1983.
– En 1984 il lance le journal « Al Mawqif » et publie ses premiers numéros.
– Il fait partie des hommes politiques tunisiens qui signent la charte nationale en 1988.
– En 1991, il annonce la rupture avec le régime de Ben Ali en raison de son opposition à approche répressive dans le traitement des affaires politiques.
– Il est candidat aux élections présidentielles en 2004 et en 2009 mais à chaque fois, ses candidatures sont visées par des amendements constitutionnels qui l’excluent de la course.
– En 2005, en compagne d’autres militants, il entame une grève de la faim qui durera un mois pour alerter l’opinion publique sur les restrictions des libertés, et ce, à l’occasion du « Sommet Mondial sur la Société de l’Information ».
– Il contribue à la création du comité du 18 octobre pour les droits et libertés », qui a réuni les principaux opposants, sur la base de la défense des libertés politiques de tous les tunisiens.
– En 2007, il entame une nouvelle grève de la faim en compagnie de Maya Jeribi, pour défendre les locaux du journal « Al-Mawqif » et ceux du Parti Démocrate Progressiste dans les régions. A l’époque le régime de Ben Ali avait commencé à les fermer.
– Il participe au premier gouvernement post-révolutionnaire, en choisissant la responsabilité de ministre du développement régional.
– En 2011, Il est élu membre de l’Assemblée Nationale Constituante sur la circonscription de Tunis 2.