Le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Houcine Abassi, a mis l’accent, sur plusieurs défis à surmonter dans le monde du travail, notamment la dégradation des conditions du travail, l’augmentation du chômage, l’absence de la protection sociale et de la protection de l’activité professionnelle, la baisse des salaires, l’absence d’égalité entre les hommes et les femmes et l’exploitation des travailleurs immigrés.
Dans son allocution prononcée devant la 41ème édition du Congrès arabe du travail, tenu dans la capitale égyptienne, Houcine Abassi a insisté sur l’importance du travail comme “vecteur essentiel de l’activité économique et du progrès social” et “déterminant de la longévité de l’entreprise et de la stabilité des familles et des sociétés”.
Il a, par ailleurs, estimé que le soulèvement populaire arabe a mis en exergue les valeurs du travail, de la liberté et la justice sociale qui présentent selon, le responsable syndical, les prémices pour dépasser la crise et “une nécessité pour entamer la réforme politique économique et sociale”.
Pour Abassi, le contrat social que l’UGTT a signé au siège de l’Assemblée Nationale Constituante, comme aboutissement d’un dialogue avec les partenaires sociaux, symbolise la démarche de l’organisation syndicale tunisienne pour défendre et consolider les droits sociaux.
Plusieurs consensus ont été ainsi obtenus, a relevé le leader syndical, dont la révision du modèle du développement et la prise en considération de la nécessité d’un équilibre entre le développement de la compétitivité de l’entreprise et le droit au travail décent.