Les employés et les cadres de l’hôtel Touareg à Douz (Gouvernorat de Kébili) ont organisé, lundi matin, un rassemblement de protestation, devant l’entrée de l’établissement hôtelier situé sur la rue principale traversant la zone touristique de Douz, parce que le propriétaire ne leur avait pas payé les salaires des mois de juillet et août 2014, ainsi que les primes de rendements des deux dernières années, selon Amor Ben Yahia, membre du syndicat des employés de l’hôtel.
Il a expliqué au correspondant de l’agence TAP à Kébili que “les employés ont épuisé toutes les solutions pacifiques avec le propriétaire de l’hôtel qui s’est rétracté face à tous les accords précédents, grâce à l’intervention des autorités régionales.
Le responsable syndical a souligné que “la situation matérielle difficile des employés, surtout avec la succession des occasions nécessitant des grandes dépenses, notamment la rentrée scolaire et l’approche de l’Aïd El Idha les ont acculés à accentuer les protestations”.
De son côté, le directeur de l’établissement hotelier, Hédi Raddaoui, a expliqué que “le retard dans le paiement des salaires des employés est dû à la baisse des revenus du secteur touristique, après la révolution, ainsi qu’au fait que l’hôtel n’avait pas réalisé des revenus pouvant couvrir ses dépenses, une situation dont souffrent plusieurs unités touristiques du pays”.
Il a, dans ce sens, affirmé ne pas avoir pu contacter le propriétaire de l’hôtel, depuis un certain temps, pour tenter de trouver des solutions, pouvant prendre en considération, en même temps, les conditions des travailleurs et ceux du propriétaire de l’hôtel”.
Pour sa part, le commissaire régional du tourisme, Anouar Chétoui, a indiqué qu’il est au fait de la situation des travailleurs de l’hôtel Touareg, considérant que “leurs revendications sont, principalement, sociales et que ce n’est pas du ressort du commissariat”.
Il a affirmé, en même temps, qu’il oeuvre pour la recherche d’une solution, avec l’aide des autorités régionales, en vue de permettre aux travailleurs de vaincre ces conditions matérielles difficiles.