Deux millions d’élèves prendront lundi prochain le chemin de l’école pour la nouvelle année scolaire 2014-2015.
Selon le ministère de l’éducation, le nombre global des élèves inscrits cette année aux différents cycles de l’enseignement est de deux millions 13 mille élèves, dont un million 75 mille écoliers.
Les instituteurs sont au nombre de plus de 63 mille. La nouvelle année scolaire enregistre l’arrivée de 26 mille écoliers nouvellement inscrits. Dans les cycles de l’enseignement préparatoire et secondaire on compte 891 mille 900 élèves. Le nombre des enseignants est 77 mille 800, dont 3 mille aux collèges techniques.
Le ministre de l’éducation, Fathi Jarray a déclaré à l’agence TAP que son département a veillé, en prévision de la nouvelle année scolaire, à accélérer le rythme de réalisation des projets programmés, dont les nouvelles constructions, les extensions, la maintenance des équipements et l’organisation des aspects pédagogiques.
Des efforts sont fournis pour élargir la carte des établissements scolaires pour atteindre les 6051 (4562 écoles primaires et 1489 collèges et lycées), soit 26 nouveaux établissements en comparaison avec l’année dernière, dont 18 écoles primaires et 8 collèges et lycées, a t-il précisé.
Une enveloppe de 45 MD a été allouée aux équipements, informatiques et éducatifs destinés aux établissements éducatifs.
Concernant les ressources humaines, le ministère a procédé au recrutement d’un millier d’instituteurs, 1350 enseignants du secondaire et 650 de différentes autres catégories de l’administration.
Un accord a été trouvé récemment entre le ministère et les structures syndicales concernant notamment la rémunération des heures supplémentaires, les promotions professionnelles, l’organisation de concours au titre de 2014 et les recrutements du personnel enseignant, outre l’intégration du personnel contractuel.
Quelques problèmes restent toutefois toujours présents, dont notamment l’encombrement dans certaines écoles primaires (Tunis, Nabeul, Ariana, Sfax, Ben Arous et Sousse), collèges et lycées (grand Tunis, Nabeul, Sfax et Sousse). Il s’agit aussi de défaillances au niveau de l’infrastructure (cantines, services sanitaires…).