Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali M’barki a annoncé, lundi à la TAP, la possibilité d’entamer les négociations sociales sur les majorations salariales dans la fonction publique et le secteur publique une fois clos le dossier des augmentations spécifiques dans plusieurs secteurs à l’instar de l’éducation, de la santé et des municipalités.
Il a indiqué, en marge, du démarrage, lundi à Hammamet, des travaux de la commission administrative de l’UGTT sous la présidence du secrétaire général de l’organisation syndicale, Hassine Abassi, qu’un accord a été convenu avec la présidence du gouvernement sur ce sujet.
M’barki a ajouté que la réunion de la commission administrative sera consacrée, notamment, à l’examen des questions relatives aux négociations sur l’augmentation des salaires des fonctionnaires et des agents des établissements et entreprises publics et l’éventuelle entrée en vigueur de ces augmentations à partir de janvier 2015.
Il a précisé qu’il existe un rapprochement entre les points de vue des parties syndicale et gouvernementale, sans qu’aucune décision définitive n’ait été prise à ce sujet.
Le responsable syndical a souligné que l’UGTT qui est convaincue de la difficulté de la conjoncture économique qui prévaut dans le pays est soucieuse de permettre aux fonctionnaires et agents du secteur public de bénéficier d’augmentations salariales et de garantir les meilleures conditions au déroulement des prochaines élections.
Parmi les questions inscrites à l’ordre du jour de la commission administrative figurent, également, le projet de restructuration de l’union dont l’élaboration a nécessité un an et demi de travail, a-t-il fait savoir.
Il a ajouté que le projet en question, un rêve caressé par les syndicalistes depuis plus de 15 ans, sera soumis aux commissions administratives régionales et réexaminé, ensuite, par la commission administrative nationale. Le conseil national de l’UGTT se réunira, enfin, pour adopter ce projet, a-t-il dit.
Il a fait savoir que le projet de restructuration porte, notamment, sur la garantie d’un plus large représentativité des structures syndicales au niveau des régions et secteurs, l’accès de la femme aux postes de leadership au sein de l’union et la formation de fédérations générales regroupant plusieurs syndicats afin de renforcer l’action syndicale.
Il s’agit, en outre, a-t-il ajouté d’examiner la possibilité de porter de 13 à 15, le nombre des membres du bureau exécutif de l’union.