Le Premier ministre français Manuel Valls a indiqué, lundi, que sa visite en Tunisie, le premier déplacement hors de l’Union européenne, constitue « un symbole de la continuité et de la volonté de la France » de soutenir la transition politique et économique en Tunisie.
Reçu, au Palais de Carthage, par le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, Valls s’est dit convaincu qu’après l’adoption d’une Constitution démocratique malgré tous les soubresauts et les difficultés, les prochaines élections législatives et présidentielle ouvriront la voie à une nouvelle étape de stabilité politique et des institutions ainsi qu’au développement économique en Tunisie.
Il a réaffirmé la détermination de la France et de la Tunisie à combattre le terrorisme dont la Tunisie est confrontée et qui « en a éprouvé directement les morsures durant de longs mois », réaffirmant que la France est « aux côtés de la Tunisie » que ce soit en terme de logistique, de renseignements et de formation.
Les risques du terrorisme, l’instabilité et la situation en Libye, en Irak et en Syrie, « nous oblige à soutenir un modèle de démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que la Tunisie, berceau du printemps arabe, vaut valeur de modèle de démocratie par la réussite de sa transition.
« La Tunisie est pays d’avenir » a souligné Valls, se déclarant confiant et optimiste en le futur de la Tunisie, de sa jeunesse et de son peuple dans le choix de ses prochains dirigeants.
Valls est en Tunisie pour participer aux travaux de la conférence internationale, “Investir en Tunisie, start-up pour la démocratie”.
Il devra rencontrer des représentants de la société civile ainsi que des chefs d’entreprise franco-tunisiennes. Plus de 30 Etats et 20 institutions financières et économiques participent à cette manifestation.