La majorité des intervenants à la conférence internationale «Investir en Tunisie, start-up démocratie» qui s’est déroulée, lundi, à Tunis, ont souligné la nécessité d’adopter les lois relatives au Partenariat Public-Privé (PPP), à la capitalisation des banques et aux énergies renouvelables.
Nidhal Ouerfelli, porte-parole officiel du gouvernement provisoire, a ainsi fait observer qu’un bon nombre d’investisseurs ont affiché leur disposition à soutenir la Tunisie dans son processus de développement économique, à condition que le gouvernement adopte les lois précitées.
Lors d’une conférence de presse conjointe ayant réuni plusieurs membres du gouvernement provisoire (ministres de l’économie, de la santé, du tourisme, de l’industrie et de l’agriculture et le secrétaire d’Etat au développement agricole), Ouerfelli a, dans ce contexte, évoqué la loi PPP en vertu de laquelle plusieurs méga-projets peuvent être mis sur pied, à l’instar de l’aéroport d’Enfidha, la centrale électrique de Radès et le lac de Tunis.
Le secrétaire d’Etat chargé du développement et de la coopération internationale, Noureddine Zekri a, de son côté, mis en lumière les objectifs du forum. Ces derniers, a-t-il dit, consistent notamment en la participation au financement de l’économie par les bailleurs de fonds internationaux et investisseurs étrangers, l’impulsion des investissements dans les secteurs productifs et l’infrastrucutre de base, outre l’accompagnement de la Tunisie dans ses réformes approfondies et intégrales.
Il a indiqué que la Tunisie s’est employée à trouver des solutions adaptées aux entreprises économiques en difficulté et ce, à la faveur de la création d’un fonds de financement de 100 MD. Elle s’efforce également de développer la micro-finance, de renforcer l’encadrement au niveau régional, en permettant aux gouverneurs de bénéficier de larges prérogatives dans la réalisation des projets de développement régional.
Le ministre de l’économie et des finances Hakim Ben Hammouda a axé son intervention sur le coût économique de la transition politique qui pourrait avoir des effets négatifs sur l’économie nationale. Il a rappelé, par ailleurs, que le programme gouvernemental est basé sur cinq axes essentiels, à savoir les grands équilibres financiers, l’investissement et la croissance économique, les réformes structurelles, le développement régional et la solidarité sociale.