Tunisie : Réunions d’information des propriétaires d’auto-écoles

La chambre régionale des propriétaires d’auto-écoles à Ben Arous, a organisé, dimanche matin, à El Mourouj, une réunion d’information afin de mettre au courant les professionnels des derniers accords conclus avec l’autorité de tutelle.

Parmi ces accords, selon la déclaration à TAP du président de la chambre régionale Taoufik Labidi, la décision numéro 369 publiée par le ministère du transport et relative à la création d’une commission technique multipartite chargée de l’examen du projet de création de l’ordre des formateurs de l’enseignement de la conduite de véhicules.

Cette structure aurait en charge, parmi ses missions, l’organisation et la direction du secteur aux plans juridique, règlementaire et déontologique.

Autres nouveautés présentées “le texte adressé par le ministre du transport à la présidence du gouvernement concernant la fixation d’un prix unique qui serait adopté par les propriétaires d’auto-école et la commission dont la création devrait être annoncée, prochainement, et laquelle élaborera un programme national de formation.

Par ailleurs, le ministère a adhéré à la demande d’utilisation des caméras de surveillance lors de la tenue des examens du code de la route, outre le nouveau cahier des charges sur lequel les parties concernées sont parvenues à un accord concernant les principaux points qu’il devra contenir. “Ce cahier sera prochainement annoncé”, a indiqué Labidi.

Habib Lamloum, propriétaire d’une auto-école a, pour sa part, affirmé à TAP que les principales préoccupations des professionnels sont, notamment, le besoin d’organiser le secteur dans un cadre structuré, le grand nombre d’intrus, la concurrence déloyale et le faible contrôle assuré par les structures chargées de l’organisation de la profession.

IL y a, par ailleurs lieu, de “moderniser la formation à travers la mise en place d’un programme national unifié englobant toutes les parties”, a-t-il poursuivi. Mohamed Lakhdhar Hosni, propriétaire d’une auto-école a évoqué, quant à lui, la question de la fiscalité imposée pendant l’ancien régime par certains exécutants voulant s’approprier les ressources du secteur.

Cette situation avait incité les professionnels à imposer la révision de la forte fiscalité qui alourdissait leurs charges et ayant provoqué la saisie de plusieurs véhicules et la fermeture des comptes de plusieurs professionnels, a-t-il affirmé, appelant le ministère des finances à trouver une solution à même de satisfaire l’ensemble des parties.