Pour le président de l’Institut arabe des droits de l’Homme, Abdelbasset Belhassen, le décret-loi 88 de l’année 2011, malgré ses lacunes et même ses défauts, jette les jalons d’une orientation libérale, contrairement à bien d’autres pays arabes.
Ce texte pèche par son mutisme sur les mécanismes à mettre en place pour assurer le contrôle du financement des associations, a-t-il doit à l’ouverture des 1ères Journées nationales Salem Rejeb sur « la transparence du financement des parties, des associations et des campagnes électorales », tenues vendredi à la Bibliothèque nationale.
Abdelbasset Belhassen a estimé, à ce propos, qu’une telle situation laisse la voie libre à l’afflux incontrôlé de financements suspects et d’origine indéterminée.
Le conseiller fiscal Skander Sellami a donné, de son côté, un aperçu des obligations fiscales des associations dont la grande majorité, selon lui, ignorent ou font semblant d’ignorer le système fiscal.
Il a annoncé, l’intention de l’Observatoire national de l’indépendance de la magistrature de créer un organisme de formation dédié spécialement aux associations.