Mehdi Jomâa, chef du gouvernement provisoire a souligné que l’objectif principal du prochain congrès international “investir en Tunisie, Start-up démocratie” (8 septembre 2014), est de rétablir la confiance des investisseurs en la Tunisie en tant que destination prometteuse pour les investissements.
“Il s’agit d’un congrès pour inciter l’investissement étranger et non un congrès pour les pays donateurs”, a-t-il précisé dans une interview accordée à l’agence TAP, relevant que le gouvernement cible plutôt “une coopération fructueuse avec ses partenaires et oeuvre à établir des partenariats fiables et non à solliciter des aides”.
Ce conclave, qui aura lieu lundi prochain à Tunis, regroupera les représentants de 30 pays et environ 50 personnalités de haut niveau, dont des chefs de gouvernements et des ministres des affaires étrangères, de plusieurs pays frères et amis.
Prendront part également à ce congrès les représentants d’organisations et institutions économiques et financières régionales et internationales et ceux de grandes sociétés et de multinationales outre des investisseurs de renommée internationale.
“Cette forte présence ainsi que la qualité des invités de la Tunisie à un moment où le pays fait face à plusieurs menaces, notamment, terroriste, est de nature à rétablir la confiance des investisseurs en la Tunisie”, a-t-il dit.
Selon lui, ce grand événement international témoigne des efforts diplomatiques déployés par le gouvernement actuel, lesquels ont permis d’établir “une protection diplomatique qui a aidé le pays même sur le plan sécuritaire dans la mesure ou les pays partenaires de la Tunisie ont désormais interêt à réussir l’expérience tunisienne”.
Ces efforts diplomatiques ont aussi permis d’établir “une protection économique, notamment, au niveau du financement”, estime Jomâa qui considère que l’objectif sur ce plan est de “reprendre le rythme d’investissement local et étranger en tant que pilier principal pour la réalisation de la relance économique”.
Le gouvernement a élaboré, selon Jomâa, un document stratégique qui définit des projets structurants et des secteurs susceptibles d’attirer des investisseurs étrangers.
Le chef du gouvernement considère que ce document vise à préparer les conditions favorables et baliser le chemin aux prochains gouvernements pour qu’ils puissent travailler dans un climat propice. Car, d’après lui, “il faut assurer la pérennité de l’Etat malgré la succession des gouvernements”.
Mehdi Jomâa a souligné la nécessité de réussir le prochain congrès “Investir en Tunisie, Start-up démocratie”, d’autant plus qu’il intervient “en l’absence de plans économiques clairs depuis le 14 janvier 2014”.