Le chef du gouvernement a appelé la classe politique à faire montre de sens du sacrifice au service du projet national et à se tenir éloignée des considérations sectaires et des intérêts individuels ou partisans en cette étape de reconstruction, ainsi qu’à mobiliser toutes les énergies pour servir au mieux le pays, considérant qu’un tel sacrifice serait « un investissement à long terme dans l’avenir politique ».
Il a estimé que la Tunisie n’a d’avenir que dans le consensus, formant le voeux que ce consensus soit focalisé sur les compétences sur lesquelles compter pour mener à son terme le projet national que le gouvernement a commencé à esquisser. «S’il est évident que la démocratie s’appuie sur les partis, mais ces derniers sont tenus d’apporter le plus attendu d’eux pour asseoir leur présence dans le pays, ce qui ne serait possible qu’en comptant sur les compétences», a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement s’est dit persuadé a assez de potentiel pour progresser et prospérer au cours des deux prochaines décennies, grâce à ses compétences et au capital relations qu’elle a constitué ces dernières années, «pour peu que les différentes composantes de la nation, peuple, partis et élites se consacreront au travail et bannissent la logique de la discorde et de l’exclusion».