Selon le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, les matériels nécessaires pour combattre le terrorisme sont « enfin disponibles » et que d’autres équipements « sont en route et arriveront incessamment en Tunisie », dans le cadre de la coopération avec les pays frères et amis, soulignant que « la guerre contre le terrorisme est une guerre harassante et de longue haleine et présuppose une doctrine bien marquée et l’acceptation du principe de devoir faire des sacrifices.
A une question relative à la sécurisation des frontières qui représentent la première source de menaces pour la sécurité nationale, le chef du gouvernement a rappelé que « la situation en Libye et au Proche-Orient a, elle aussi, un impact évident sur la situation en Tunisie » mais que, pour autant, « le gouvernement s’emploie à sécuriser les frontières, en coordination avec les Etats du voisinage ». Il a indiqué, à ce propos, que la coopération avec l’Algérie soeur suit son cours « d’une manière fluide et dans l’entente et la totale coordination aux plans opérationnel et politique ». Il a, par contre, fait état de « la difficulté de la coordination avec la Libye, du fait du foisonnement des parties prenantes et de l’absence d’un interlocuteur clairement défini avec qui négocier et parlementer ».
La Tunisie agit conformément à des règles qui ont fait leurs preuves à plusieurs reprises pour ce qui est de protéger les frontières, à l’instar de la réactivité à la vague de migrants fuyant la Libye à la suite de la brusque aggravation de la situation dans ce pays, en août dernier. « Notre position est claire: Aucune disposition susceptible de compromettre la sécurité des Tunisiens, même si nous sommes contraints à fermer la frontière », a-t-il dit.