Plus de 30 Etats et 20 institutions financières et économiques participeront à la conférence internationale «Investir en Tunisie, start-up démocratie» qui se tiendra le 08 septembre 2014, à Tunis, a annoncé Nidhal Ouerfelli, ministre chargé de la coordination et des affaires économiques.
En outre, a-t-il ajouté, 27 entreprises, fonds d’investissement et banques internationales ainsi que six organisations internationales et de hauts responsables des pays frères et amis prendront part à cet évènement.
Au cours d’une conférence de presse tenue, jeudi, au palais du gouvernement, à la Kasbah, conjointement avec ses homologues de l’économie et des finances Hakim Ben Hamouda et de l’équipement Hedi Larbi, Ouerfelli a souligné que la Tunisie a besoin de réussir son passage de la transition politique et constitutionnelle à la transition économique. Pour se faire, a-t-il dit, la Tunisie a besoin de coopérer avec ses différents partenaires “lesquels ont exprimé une volonté politique et économique de soutenir notre pays”.
Le ministre a, dans le même cadre, mis l’accent sur l’importance de la nouvelle stratégie de développement économique qui sera présentée au cours de la conférence « investir en Tunisie, start-up démocratie ».
Cette conférence constituera une opportunité pour discuter cette stratégie avec les partenaires de la Tunisie (Etats et institutions internationales) concernant les réformes structurelles, les programmes et projets prometteurs de développement, a-t-il précisé. Et d’ajouter, que la Tunisie oeuvre à regagner la confiance des investisseurs étrangers et à garantir des climats politique, sécuritaire, logistique et administratif propices à l’investissement.
Hakim Ben Hamouda, a pour sa part, mis l’accent sur l’importance de la conférence tant au plan des parties devant y prendre part que celui des projets prometteurs qui seront présentés à cette occasion. Il a également évoqué l’impératif de mettre en place une vision stratégique au service de l’investissement national et étranger à même de garantir la reprise de la croissance économique.
Ben Hamouda, a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes économiques et financières dans le cadre du programme engagé en 2012 et visant à améliorer le rendement de la fiscalité publique. Et de conclure que la Tunisie présentera à ses partenaires et aux investisseurs et institutions financières régionales et internationales, à l’occasion de la conférence, une nouvelle vision stratégique économique basée sur les réformes et les projets d’investissement à haute valeur ajoutée.
Pour le ministre de l’équipement, la nouvelle stratégie tunisienne doit essentiellement être fondée sur le rétablissement des équilibres financiers de l’Etat. Larbi a, en outre, appelé à régler les problèmes qui entravent l’investissement dans les régions en mettant à niveau l’infrastructure et en garantissant une décentralisation des décisions. Il s’agit également de mettre en place des réformes claires pour encourager l’investisseur à investir dans les régions de l’intérieur, a-t-il declaré.
Pour rappel, le gouvernement tunisien présentera aux participants à la conférence «Investir en Tunisie,Start-up démocratie” près de 22 projets, dont 4 seront réalisés dans le cadre d’un partenariat public/privé (PPP). Ces projets, dont le cout est estimé à 5734 millions de dinars (MD) (hors projets en PPP), concernent notamment les secteurs de l’eau potable, la santé, les routes, le transport, l’énergie, les mines, les TIC et le développement durable.
S’agissant des projets proposés pour un PPP, il s’agit du port en eau profonde d’Enfidha, la zone logistique de Radès, l’aménagement et le développement de TAPARURA, outre l’aménagement et le développement des berges de la lagune “Sabkhat Ben Ghayadha”.