Le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire de Médenine, Fethi Rahmani, a mis en garde contre le risque de l’échec de la rentrée scolaire, dans la région, surtout en raison de la poursuite des vacances et de « l’entêtement du ministère et son contournement des accords conclu ».
Au cours d’une conférence de presse, mercredi, au siège de l’Union régionale du travail (URT) de Médenine, il a ajouté qu’il « n’y aura pas de rentrée scolaire en cas de poursuite de la politique au pied-levé adoptée par le ministre de l’Education », tout en évoquant la possibilité d’un mouvement de protestation des enseignants, notamment, le refus d’effectuer la rentrée scolaire et de se faire remettre les emplois du temps, et des sit-in dans les établissements scolaires.
Le responsable syndical a, en outre, indiqué que le ministère « n’est pas sérieux dans la garantie pratique de la rentrée scolaire, en faisant-fi des besoins, en l’absence de solutions sérieuses pour les vacances et avec des prises de décisions unilatérales, sans consultations des parties concernées ».
Dans ce sens, il a qualifié les décisions de rétablir l’examen de la Sixième et de l’apprentissage du Français à partir de la 2ème année, ainsi que d’autres décisions, « d’unilatérales, précipitées et parachutées », ajoutant que « les décisions vitales et la stratégie du système éducatif exigent de larges consultations approfondies ».
La conférence de presse a été accompagnée par un rassemblement de protestation organisé par la coordination des professeurs, des suppléants et du syndicat de l’enseignement secondaire, au siège du commissariat régional de l’éducation. Les protestataires ont appelé à l’actualisation de la liste des poste de suppléants dans le secondaire, l’intégration des vacataires par étapes de trois ans et la formation d’une commission mixte entre le ministère et le syndicat, pour l’examen de la meilleure manière pour leur intégration.
Ils ont, en outre, demandé l’augmentation du salaire des professeurs et des suppléants, le bénéfice de la couverture sociale, la rupture avec cette méthode professionnelle précaire dans l’emploi et la régularisation de leurs situations de la même manière que celle adoptée pour les instituteurs vacataires.