Le journal AkherKhaber a révélé, dans son édition du mardi 2 septembre 2014, citant un rapport confidentiel publié à l’issue de la réunion tenue le 12 août 2014 au siège de l’administration centrale des services publics, l’existence de sérieuses menaces terroristes pendant les mois d’août et septembre.
Le rapport en question fournit des détails sur l’entrée d’armes et explosifs sur le territoire tunisien en provenance de l’Algérie et de la Libye, cite des personnalités et les lieux stratégiques qui seront pris pour cibles par les terroristes.
Le rapport lève le voile également sur l’existence d’espions infiltrés dans l’armée et la protection civile qui sont de mèche avec les assaillants.
Selon le rapport des services de renseignement, les forces de sécurité ont réussi à démanteler certains plans terroristes prévus pour les mois d’août et septembre.
Ces derniers sont présentés comme suit:
– L’entrée d’armes et explosifs sur le territoire tunisien en provenance de Libye dans des voitures, des ambulances vers l’une des cliniques privées de Sfax.
– Stockage des armes dans une cachette au marché de gros de Sfax et les distribuer via des camions de poissons ou pour fruits et légumes qui partent à destination de Kairouan, Tunis et Kasserine.
– L’entrée d’armes et ceintures explosives en provenance de l’Algérie, via le point frontalier Foussana.
Selon les services de renseignements, l’Algérien Abou Ahmed, chef du groupe terroriste relevant d’Al Qaïda, a essayé de transporter durant le mois de janvier des ceintures explosives vers l’île de Djerba. Ces plans, qui visaient les hôtels touristiques, ont été reportés pour fin d’août à cause de l’arrivée d’un Algérien, spécialiste dans la fabrication de détonateur à distance.
Selon les forces de sécurité, si les terroristes se faisaient choper, ils pourraient changer leurs plans et commettre des attentats non pas à la voiture piégée mais avec des ceintures explosives dans des hôtels.
Les terroristes avaient comme cibles: le ministre de l’Intérieur à l’aide d’une voiture piégée télécommandée à distance, le siège du département de la police judiciaire, les Djerbiens d’origine juive (Maurice Bchiri et René Trabelsi -président de la communauté juive en Tunisie), mais également la raffinerie de Skhirat du gouvernorat de Kasserine.
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