La sélection tunisienne de volley-ball aura un grand défi à relever, en affrontant le géant brésilien, tenant du titre, mercredi à Spodek Arena à Katowice (Pologne), pour le compte de la 2e journée du groupe B du Mondial 2014.
A partir de mercredi soir (19h25), le six national aura du fil à retordre dans ce mondial où il devra faire face à des sélections de haut niveau à l’image de la Seleçao, avant de donner la réplique à l’Allemagne, 8e lors du dernier mondial, puis Cuba, vice-champion du monde, et enfin la Finlande qui a créé la surprise lors de la première journée en battant la formation cubaine (3-2).
L’entraineur national, Fathi Mkaouer, a reconnu, dans une déclaration à l’envoyé spécial de l’agence TAP à Katowice que “la rencontre face au Brésil sera difficile à tous les niveaux, compte tenu de la valeur de l’adversaire, l’une des meilleures sélections du monde qui compte d’excellents joueurs dans les différents postes”.
“Cela n’empêchera pas néanmoins la sélection tunisienne de défendre ses chances jusqu’au bout et de profiter le maximum de cette confrontation”, a-t-il affirmé. Face au déséquilibre des forces entre une sélection brésilienne qui tente d’ajouter un quatrième sacre mondial d’affilée à son palmarès bien garni, et une ambitieuse équipe tunisienne dont le rêve se limite à une honorable figuration au mondial, les coéquipiers de Samir Sallami n’ont qu’à profiter de chaque point marqué.
Après avoir perdu, lundi, le premier match face à la Corée du Sud, équipe pourtant donnée à la portée, le six national se retrouve devant une situation plus compliquée, mais il garde l’espoir de faire mieux lors de la prochaine rencontre et tentera de jouer sans complexe, car il n’a rien à perdre et tout à gagner. A ce propos, le joueur Hamza Nagga s’est déclaré “décu après la défaite face à la formation asiatique à cause de plusieurs fautes commises dans des moments décisifs de chaque set”.
“On tâchera de commetre moins de fautes face au Brésil et de marquer le plus de points possible “, a-t-il affirmé reconnaissant que “pour atteindre le haut niveau, il faut un grand travail, donc il ne faut pas avoir honte de nos défaites mais plutôt en tirer des lecons pour avancer”.
Après la blessure contractée par le joueur Ahmed Kadhi face à la Corée du Sud, au niveau de l’oeil, ce qui a nécessité son transport à l’hôpital, le central du six national sera absent pendant quatre jours et ne prendra pas part aux matches du Brésil et de l’Allemagne. Un coup dur pour la sélection tunisienne qui a beaucoup souffert de l’absence de ce joueur après sa sortie du terrain, surtout dans les deux derniers sets. De son côté, l’entraineur de la sélection brésilienne, Bernardo Rizindi a estimé qu’il “n’existe pas de match facile au mondial.
Chaque match a sa vérité. Il faut respecter tous les adversaires et jouer avec la même cocentration et le même enthousiasme”. “La sélection tunisienne est désormais habituée au haut niveau et on l’a déjà affrontée à plusieurs reprises, officielles ou amicales, et elle compte des joueurs talentueux”, a-t-il expliqué ajoutant: “je crois que les Tunisiens n’ont rien à perdre dans cette rencontre, ce qui peut nous compliquer la tâche, donc il faut prendre au sérieux cet adversaire”.
Pour sa part, le joueur brésilien Ricardo Locarelli a souligné qu’il ne faut pas sous-estimer l’équipe de Tunisie et qu’il faut jouer le tout pour le tout dans chaque match, car, a-t-il expliqué, “toutes les équipes sont venues en Pologne pour défendre leurs chances, et le Brésil est l’équipe à battre, donc il faut rester concentrés et vigilants en même temps”. “Nous sommes ici pour gagner, et je crois qu’on a les moyens pour atteindre cet objectif.
Notre début a été réussi face à l’Allemagne, et on le confirmera face à la Tunisie”, a-t-il lancé. Pour rappel, les plus récentes confrontations entre Tunisiens et Brésiliens remontent au Mondial italien en 2010 et aux Jeux Olympiques de Londres-2012, après un premier face-à-face lors du Mondial 1978, en Italie aussi. A chaque fois, les Brésil l’emportait par 3 sets à 0.