Le syndicat de base de l’enseignement secondaire du gouvernorat de Tozeur a entamé, lundi matin, un sit-in de 24 heures, à l’intérieur du commissariat régional de l’éducation, pour demander l’application de l’accord signé en juin 2013 qui comprend des revendications professionnelles.
Dans ce sens, un certain nombre de professeurs et les membres de l’Union régionale du travail (URT) ont organisé un rassemblement de protestation, au cours duquel, ils ont appelé à “l’application de l’accord, afin de garantir une rentrée scolaire normale”, et menacé de refuser la remise des emplois du temps, lors de la reprise du travail, le 13 septembre 2014″.
A ce propos, Brahim Lahimer, secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement secondaire, a expliqué qu’une partie des ces revendications est adressée au ministère de la Jeunesse et des Sports et porte sur le recrutement des enseignants d’éducation physique, ainsi que l’obtention de la prime d’enseignement dans les centres de travail périodique et la prime spécifique et la diminution des heures de travail.
Il a ajouté que les principales revendications adressées au ministère de l’Education sont, en particulier, le paiement des redevances financières des éducateurs, au titre des heures supplémentaires, de la surveillance et de la correction des examens, et des promotions professionnelles, appelant le ministère à “éloigner l’institution éducative des tiraillements politiques”.
Lahimer a, en outre, réaffirmé l’engagement du syndicat pour oeuvrer à ce que la rentrée scolaire se déroule dans les meilleures conditions, si le ministère donne son accord de principe à ces revendications.