Nasr Ben Soltana annonce sa candidature pour la présidentielle

Le président du Centre tunisien des études de la sécurité globale, Nasr Ben Soltana, a annoncé samedi, à Sfax, sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain.

Titulaire d’un diplôme en droit et sciences politiques Ben Soltana, est un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères (rang ministre délégué). Spécialiste dans les questions du terrorisme, Ben Soltana donne également, des cours sur la sécurité globale au profit des corps de la sécurité et de l’armée nationales.

Il a également, occupé des postes diplomatiques notamment en Allemagne. Sa nomination en tant que consul à Munich en 2011, a suscité une polémique sur le web.

Il préside à sa création en novembre 2013, le Centre tunisien des études de la sécurité globale, organisme privé qui a pour objectifs notamment, de proposer des solutions aux problèmes de sécurité et de réaliser des études sur cette question.

M. Ben Soltana a promis pendant la conférence de presse tenue à Sfax, de démissionner de ce poste lors de la présentation de sa candidature à la présidentielle. «La situation difficile dans le pays, la menace terroriste et la volonté de servir la nation » constituent les principaux facteurs qui l’ont incité à se porter candidat pour la présidentielle», a-t-il affirmé aux journalistes.

Des comités crées dans 22 gouvernorats oeœuvre à soutenir cette candidature «qu’aucune partie de l’intérieur ou étrangère n’appuie», selon ses propos. Il a également présenté le «courant indépendant» auquel il appartient et qui porte le nom de «la coalition de la sécurité globale pour sauver la Tunisie» notant que 6 listes de ce courant se présentent aux élections législatives dans les circonscriptions de Tunis 2, Kasserine, Béja, Tozeur et Mahdia.

Cette coalition n’a pas présenté de liste dans le gouvernorat de Sfax en raison de «la volonté de certains candidats originaires de la région d’axer leurs efforts sur la collecte de signatures de parrainage pour les élections présidentielles», a -t-il dit.

Le candidat a dénoncé «l’environnement politique malsain» qui prévaut actuellement, dans le pays en raison de la corruption. A cet égard, le prix de la signature de parrainage pour les élections accordé par un simple citoyen a atteint 70 dinars et 250 mille dinars pour celle accordée par un membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC), d’après lui.

Par ailleurs, plusieurs journalistes de la presse écrite ont exprimé leur mécontentement lors de la conférence de presse qui a commencé après une heure de retard. Ils ont dénoncé le comportement de M.Ben Soltana, qui a donné la priorité dans ses déclarations à des médias audio-visuels, ce qui constitue une violation du principe d’équité entre les médias.