Plusieurs imams et cadres religieux se sont rassemblés, jeudi, devant le siège du gouvernorat de Tataouine pour réclamer la réintégration de trois imams révoqués. Dans une déclaration au correspondant de la TAP dans la région, le Secrétaire général adjoint du Syndicat général des cadres religieux, Boubakr Boubakri a estimé indispensable de placer le corps religieux à l’abri des tiraillements et des calculs partisans et de mettre fin aux injustices et abus exercées par certains prédicateurs.
Il a, également, plaidé en faveur de la restructuration du secteur et de la mise en place d’un statut régissant le corps des cadres des mosquées. Selon le prédicateur régional Sami Chalekh, seulement deux imams ont été révoqués par le ministre des affaires religieuses, expliquant que ces deux imams ne répondaient pas aux critères retenues pour exercer le métier d’imam.
Chalekh a tenu à préciser qu’aucune mosquée n’a été fermée dans le gouvernorat de Tataouine, soulignant que le cadre religieux demeure prêt à faire face à tous ceux qui s’avisent d’exploiter les lieux saints à des fins politiciennes ou électoralistes.