Le ministre de l’économie et des finances, Hakim Ben Hammouda a annoncé, jeudi à Sousse, “la révision à la baisse de la croissance pour l’année 2014, prévoyant un taux ne dépassant pas 2,3 à 2,5 %, alors que la loi de finances complémentaire table sur un taux de 2,8%”.
Le ministre a affirmé à l’occasion de la tenue de la consultation régionale sur la réforme de la fiscalité, que “l’économie nationale subit encore les effets de la crise politique qu’a connue le pays en 2013, ayant induit une détérioration de la situation des finances publiques et une régression de l’investissements local et étranger”. Il a relevé que “ces impacts négatifs vont persister après les prochaines élections”.
Ben Hammouda a cependant escompté un regain de confiance en l’économie nationale d’ici fin 2015, après la réalisation de la stabilité politique.
L’Institut National de la statistique avait annoncé mercredi, que le taux de croissance de l’économie nationale a baissé à 2% au cours du deuxième trimestre 2014, contre 2,2% au premier trimestre de cette année et 2,8% durant le deuxième trimestre de 2013.
L’INS avait expliqué ce recul par une baisse de 5,8% de la production des industries non manufacturières (INM), en raison de la régression de 15% de la production du secteur d’extraction du pétrole et du gaz naturel (filières qui contribuent de 38%, à la valeur ajoutée du secteur des INM).