Le ministère du Transport a élaboré une feuille de route pour l’année 2014, s’inscrivant dans le cadre du programme de travail du gouvernement, a indiqué le secrétaire général du ministère du Transport, Sami Hammami, lors d’un colloque scientifique organisé lundi, à Monastir, sur le rôle des ressources humaines dans la sécurité des trains.
Cette feuille de route s’articule autour de plusieurs questions dont notamment l’efficacité de la logistique pour le commerce extérieur, la gouvernance des projets publics, la réalisation des projets structurels et la restructuration des entreprises publiques en difficultés financières, ainsi que l’adoption d’un mode de gouvernance et de sécurité globale du système du transport et la mise en place d’un plan pour la gestion des risques et le développement du dialogue social.
Il a encore fait savoir que son département est en train de poursuivre la réalisation du projet des chemins de fer dans le Grand Tunis, parallèlement au parachèvement de l’étude de faisabilité du projet du métro de Sfax, le développement du réseau ferroviaire à travers la mise à niveau de la ligne Tunis-Kasserine et Sousse-Kasserine en passant par Kairouan et l’acquisition de nouveaux trains, ainsi que d’autres projets en quête de sources de financement.
Evoquant la ligne ferroviaire Maghrébine, le responsable a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, l’existence d’une ligne assurant la liaison entre la Tunisie, l’Algérie et le Maroc qui a été opérationnelle depuis quelques temps, mais qui a été arrêtée.
Le secrétaire général a ajouté qu’il sera procédé à l’élaboration, d’études de faisabilité au cours de cette année pour réaliser le tronçon spécifique à la Tunisie, liant la Tunisie, la Libye et les frontières algériennes. Il a estimé que la réalisation de 870 km de chemins de fer requiert près de 30 mille millions de dinars, qui constitue, a-t-il dit, un coût très élevé pour la communauté nationale.
Le secrétaire général du ministère de transport a jugé nécessaire de réaliser l’étude de faisabilité, de déterminer le calendrier des travaux, pour que cette ligne ferroviaire maghrébine soit prête à assumer son rôle convenablement dans le transport intérieur et la liaison entre les pays du Maghreb Arabe et pour le transport des personnes ou des marchandises.