On peut ne pas aimer Abdelfattah Sissi, ni sa manière d’avoir mis la main sur le pouvoir en Égypte à la faveur d’élections arrangées en tout point pour remettre le pays sous la fêlure de l’armée comme c’est le cas depuis un certain 23 juillet 1952.
On peut également critiquer la manière dont beaucoup d‘Égyptiens se sont rangés de son côté tout en comprenant leur peur bleue de voir la confrérie des «Frères Musulmans» s’emparer du pays et en faire un nouveau Irak ou, pire, un Afghanistan sur les rives du Nil.
Cependant, le général Sissi, avec un trésor d’ingéniosité bien conseillé, avance par petites touches pour corriger la situation en tout point catastrophique de l’Égypte. Il détient presque tous les pouvoirs en attendant les législatives où il s’arrangera pour faire élire une bonne majorité obéissante.
Ainsi, il a lancé le Fonds «Tahia Misr» et il a enjoint aux principaux hommes d’affaires du pays qu’il s’est arrangé pour inviter et filmer en direct de verser une contribution immédiate à ce fonds destiné à épauler le budget du pays en mauvaise position. Personne ne s’est dérobé évidement et les contributions pleuvent par milliard de livres.
Évidement il y a parmi ces hommes d’affaires de gens tout a fait honnêtes qui payaient leurs impôts et s’acquitter de leur dû à la nation. Mais il y avait aussi des voyous qui ne payent rien du tout et qui s’arrangent pour évacuer leur argent en Suisse et ailleurs.
Par Ali Chetoui
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