Le ministre de la santé, Mohamed Saleh Ben Ammar a annoncé la mise en uvre, au cours de la période 2015-2019, d’un programme visant à réduire le taux de mortalité maternelle et infantile et ce en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le fonds des nations unies pour la population (FNUAP).
S’exprimant, mercredi au palais des sciences de Monastir, à l’ouverture d’un symposium scientifique sur les enjeux et défis des produits pharmaceutiques dans la région de la méditerranée orientale, organisé dans le cadre du 4ème symposium pharmaceutique de la région de la méditerranée orientale qui se tient, du 18 au 22 août 2014 à Monastir à l’initiative de l’association tunisienne des étudiants en pharmacie, Ben Ammar a fait savoir que ce projet vise la mise à niveau des centres de néonatologie régionaux et universitaires et de renforcer les soins de santé destinés à la femme rurale pendant et après l’accouchement.
Le ministre a souligné qu’en dépit de la régression de 35% du taux de mortalité jusqu’à 2010, le nombre des décès de la mère et de l’enfant demeure élevé dans un pays qui a misé depuis son indépendance sur les ressources humaines.
Il a, en outre, indiqué que l’industrie pharmaceutique en Tunisie est réglementée par une législation claire et comprend des structures qui ont une forte efficacité et qui sont reconnues à l’échelle internationale à l’instar du centre nationale de pharmaco-vigilance et du laboratoire national de contrôle des médicaments, outre un système de contrôle très performant relevant directement du ministère de la santé.