Le vice-président du Centre d’étude de l’islam et de la démocratie (CEID) Slaheddine Jourchi a appelé les différentes parties politiques et associations de la société civile à oeuvrer afin de renforcer la participation des jeunes dans la vie politique.
Intervenant à l’occasion d’un atelier de travail sur le dialogue national des jeunes organisé par le CEID il a affirmé que le rôle de ces parties politiques et civiles est de rétablir la confiance des jeunes dans la révolution afin de réaliser la transition démocratique, indiquant que cette transition “n’aura pas lieu sans la participation des jeunes”.
De son côté, Houcemeddine Trabelsi, membre du comité des jeunes du CEID a mis l’accent sur la diminution du nombre des jeunes tunisiens participant à la vie nationale après les premiers mois qui ont suivi la révolution du 14 janvier 2011, à cause de la faiblesse du rôle que cette frange a joué après la chute du régime Ben Ali.
Il a attribué cette faiblesse à la marginalisation médiatique des jeunes par les institutions médiatiques nationales et des leaders politiques, précisant qu’il s’agit d’un “phénomène malsain”. Le dialogue national des jeunes, tenu sur le thème “les jeunes tunisiens et la vie politique”, se poursuit jusqu’à demain dimanche.
Il comporte différents ateliers sur les questions de l’heure des jeunes tunisiens, l’objectif étant de mettre en place une stratégie claire pour la promotion de cette frange.