La vedette libanaise Nancy Ajram a envahi par sa présence, mardi soir, la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage, mais avait toutefois trouvé du mal à imposer sa voix face à un public, en effervescence, chantant et dansant sans arrêt.
Tout au long de la soirée, la jeune artiste, utilisant différents accents arabes, interprète des chansons de son riche répertoire largement connu par le public tunisien, dont “Akhasmak ah” (je t’adresse plus la parole), la chanson qui l’avait propulsée sur les devants de la scène musicale arabe.
De son ancien répertoire, elle chante « fih haguet tet- hass we ma tet-alch” (certains sentiments sont inavouables), ou encore “ya khayen” (traître), une chanson de son nouvel album composée par le tunisien Ghazi Ayadi. Pour enfants, Nancy interprète sa célèbre chanson “y’a banat” (les fillettes). A l’adresse des Tunisiens, l’artiste libanaise interprète “gaddek babour”, une chanson puisée dans le répertoire musical traditionnel tunisien.
Nancy Ajram, une artiste largement appréciée par le public arabe, a toutefois perdu de son envergure sur les planches de l’amphithéâtre de Carthage, avec une voix qui trouvait du mal à s’imposer face au brouhaha d’un public qui voulait coûte que coûte lui faire la chorale.