Le marché de gros de Bir El Kassâa, à Ben Arous, (Banlieue sud de Tunis), a reçu, cette semaine, 1628 tonnes de produits divers, dont 880 tonnes de légumes, 700 tonnes de fruits et 48 tonnes de poissons, selon un bulletin de la SOTUMAG, publié mardi.
Pour les légumes, les prix de vente des pommes de terre et des oignons se sont maintenus au même niveau pour la troisième semaine consécutive, se situant entre 600 et 700 millimes le kilo pour les pommes de terre, entre 300 et 500 millimes le kilo (oignons) alors que les prix des tomates ont augmenté de 100 millimes s’établissant dans une fourchette variant entre 350 et 500 millimes/kg.
Les prix du piment dans ses deux variétés (fort et doux) ont baissé et varient entre 600 et 1000 millimes/Kg. De même pour le prix du persil qui a diminué de 200 millimes et s’écoule, actuellement, à 800 millimes/Kg.
S’agissant des fruits, les prix de vente varient entre 500 et 700 millimes pour le kilo de melon, entre 300 et 400 millimes le kilo de pastèque, alors que les prix des pêches a progressé de 300 millimes pour se situer à environ 1800 millimes. Le prix de la pêche Boutabgaya s’est inscrit à la hausse pour atteindre 3 dinars(D).
Les prix des poires ont, quant à eux, diminué, passant de 2,5 dinars à 1,8 dinar le kilo cette semaine. Pour les pommes, les prix ont maintenu leur niveau, soit 1500 millimes le kilo alors que le kilo de prunes se vend entre 1200 et 1800 millimes et entre 1000 et 1500 millimes concernant le raisin.
Le kilogramme de figues se vend à 2000 et 2500 millimes/kg et le citron entre 2000 et 2800 millimes/kg. Au rayon des poissons, le prix de la sardine est fixé aux alentours de 2 à 2,5 D le kilo, alors que celui du chinchard oscille entre 1,8 et 4,5 dinars. Les prix du maquereau ont, en revanche, augmenté pour se situer entre 7,5 et 8 D le kg. Idem pour ceux du merlan qui se vend entre 8 et 21 D le Kg.
Le prix du rouget a baissé après une hausse remarquable la semaine dernière pour se situer entre 12 et 22 D le Kg. Le PDG de la SOTUMAG, Mohamed Saleh Bargaoui a expliqué au correspondant de l’Agence TAP à Ben Arous que la hausse des prix et les faibles quantités de poissons, en cette e période, sont dues à la baisse d’activité des pêcheurs après l’Aid El Fitr et l’impact du mouvement de la lune sur l’activité de la pêche, outre la régression des quantités de poissons bleus importés de Libye suite aux événements survenus récemment dans ce pays.