L’organisation de la défense du consommateur (ODC) a exprimé, mardi, dans un communiqué son refus catégorique de «toute augmentation des prix du lait en raison de la forte détérioration du pouvoir d’achat de près de 70 % des tunisiens de la classe moyenne ainsi que des couches sociales les plus vulnérables.
Au vu de la qualité du lait mis en vente, ses prix ne doivent en aucun cas être plus élevés que ceux actuellement en vigueur et fixés par l’Etat et tenant compte également de la moyenne des salaires et du coût de la vie », lit-on encore dans le même communiqué.
L’ODC s’est déclarée déçue par la déclaration commune publiée par l’Union tunisienne, de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) demandant la révision des prix du lait au niveau de tous les maillons de la filière et menaçant d’arrêter complètement l’activité du secteur laitier aux niveaux de la production, de la collecte, de la transformation et de l’écoulement si leurs demandes ne sont pas prises en considération, donnant ainsi au gouvernement un ultimatum jusqu’au 1er septembre 2014 pour leur réalisation.
L’ODC qui dit comprendre l’impact sur les coûts de production suite aux dernières augmentations non étudiées et les flambées des prix des matières premières agricoles sur les marchés internationaux, a appelé à examiner l’ensemble du dossier de la filière avec toutes les parties concernées afin de préserver les intérêts de tous.