Le président du bureau politique du Parti Républicain et candidat à l’élection présidentielle Ahmed Néjib Chebbi s’est dit, mardi, “optimiste” quant au climat général qui marquera les échéances à venir.
S’exprimant lors d’une conférence de presse à Tunis, Il a expliqué que l’écriture de la Constitution, la promulgation de la loi électorale, la création de l’ISIE et le souci permanent de relever les défis sécuritaires sont autant de facteurs qui motivent son optimisme.
Il a, en revanche, dit craindre que le paysage médiatique ne connaisse, après les élections, « un effritement et des luttes partisanes », espérant que le nouveau président de la République parviendra à consolider l’unité nationale sur la base d’une vison future claire et au service de l’intérêt général.
Ahmed Néjib Chebbi a rappelé que son programme électoral se base sur deux fondements majeurs: le développement régional et l’emploi des jeunes. Il accorde également la priorité, a-t-il souligné, au dossier sécuritaire et à la stabilité “qui aide à lutter contre le terrorisme”.
Rendant hommage aux efforts et au rôle de l’institution sécuritaire “en cette conjoncture exceptionnelle”, il a fait remarquer que la loi antiterroriste et de lutte contre le blanchiment d’argent, actuellement examinée en commission à l’Assemblée Constituante, réserve nombre de garanties aux forces de sécurité. Par ailleurs, M. Chebbi a dit “regretter” le manque de transparence et la corruption qui entachent aujourd’hui l’administration tunisienne, poussant l’organisation Transparency International à classer la Tunisie à la 77 place sur 177 en 2013.
Toute réforme dans le domaine de la sécurité, de l’éducation ou de la santé doit impérativement passer par une réforme de l’administration et de la bonne gouvernance, a-t-il insisté, considérant que la promotion de la décentralisation et l’adoption de la formule des « contrats par objectifs » dans la fonction publique, peuvent être des solutions pour la mise à niveau de l’administration tunisienne. La conférence de presse s’est tenue en marge d’un symposium sur la réforme de l’administration organisée par le Parti Républicain.