Le ministère de l’Industrie, de l’énergie et des mines a démenti mercredi par communiqué une information faisant état d’une interruption partielle de la production au gisement pétrolifère d’Oued Zar, à Tataouine, le deuxième du point de vue importance dans ce secteur, du fait d’une grève du personnel de la compagnie italienne ENI.
Le ministère a réfuté cette information publiée par certains médias, expliquant que les ouvriers qui envisagent d’entrer en grève ne font pas partie du personnel de l’ENI, mais des employés de la société de services pétroliers “Ital Fluid”.
Selon le ministère, cette dernière est “une société autonome de services pétroliers qui a ses propres règles de gestion du matériel et des ressources humaines et qui assure des prestations d’assistance aux opérations de prospection, d’exploration et de développement dont la mission s’arrête dès que la prestation commandée est honorée”.
Au vu de ce statut particulier, ajoute le ministère, les employés en question n’ont nullement le droit de demander d’être embauchés immédiatement par la compagnie ENI, faute de contrat avec cette dernière”.