Les mères d’un grand nombre de Tunisiens disparus en Italie depuis 2011, ont appelé le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, à intervenir, immédiatement, pour leur permettre de connaître le sort de leurs enfants, menaçant de s’immoler par le feu si ce dossier n’est pas traité avec le sérieux requis.
Lors d’une conférence de presse, mercredi à Tunis, elles se sont dites certaines que leurs enfants, qui ont quitté le pays clandestinement, sont encore en vie, affirmant disposer de preuves prouvant que ces derniers sont incarcérés en Italie.
La présidente de l’Association “Al Khadhra” des Tunisiens disparus en Italie, Rebh Kraim a dénoncé “le silence horrible” de tous les gouvernements qui se sont succédé après la révolution et le manque de sérieux dans le traitement de cette affaire.
Elle a fait savoir que les autorités italiennes refusent tout contact avec la société civile et qu’elles ne sont prêtes à négocier qu’avec le gouvernement Tunisien. Kraim a indiqué qu’elle a organisé plus d’une vingtaine de sit-in en Italie pour dénoncer l’indifférence du gouvernement tunisien.
Elle a passé en revue les actions pouvant être entreprises pour dévoiler la vérité sur cette affaire.