Un conseil ministériel restreint sera tenu, au cours du mois d’août courant, pour examiner le projet de la cité culturelle de Tunis, a déclaré le ministre de la Culture, Mourad Sakli, jeudi soir à la presse, en marge de l’inauguration de l’édition 43 du festival international de Monastir.
Il a fait savoir à ce propos que les deux ministères de la Culture et de l’Equipement ont décidé, après une étude approfondie, de mettre fin au contrat de collaboration avec la société chargée d’achever les travaux d’exécution du projet.
“Un appel d’offres international sera lancé pour l’achèvement du reste des travaux prévus, estimés à 25%, ainsi que la réalisation de la deuxième tranche du projet, dont le coût global est de l’ordre de 120 millions de dinars”, a-t-il précisé. Le ministre a indiqué que le ministère uvre à assurer des financements à ce projet en dehors du budget du département de tutelle. Par ailleurs, Mourad Sakli a souligné que la Loi de parrainage culturel, proposée par le ministère, dans le cadre de la Loi de finances complémentaire 2014, permettra de financer les projets publics et de soutenir la société civile exerçant dans le secteur culturel.
Cette loi stipule l’exonération à 100% de la TVA au profit de toute personne investissant dans le secteur culturel. Selon le ministre, 22 projets dans le domaine de la culture numérique sont chapeautés, actuellement, par la présidence du gouvernement, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TICs, dont le projet de la culture électronique qui figure parmi les composantes de la cité culturelle de Tunis.
“Le ministère de la Culture est parvenu, avec le concours de plusieurs partenaires, à accomplir une avancée considérable dans la réalisation du projet de la culture électronique”, a-t-il noté, fixant d’ici à la fin de l’année 2014 la date de lancement du portail culturel électronique.
Parmi les principales composantes de ce projet, l’installation de plus de 6 mille écrans, dont 300 écrans seront mis en place en 2015, outre l’élaboration d’une carte des sites culturels du pays et d’un agenda électronique, ainsi que la réalisation du projet de l’archivage électronique.