C’est à Athènes que le dossier bien ficelé de la candidature de la ville de Sfax a été remis, le mercredi 30 juillet 2014, au Comité international des Jeux Méditerranéens, par une délégation conduite par Mehrez Boussayène, président du Comité national olympique tunisien.
A rappeler que ce projet a connu plusieurs péripéties et aurait pu ne pas aboutir, n’était-ce la volonté et la persévérance d’un homme, Mehrez Boussayène en l’occurrence, qui n’a jamais baissé les bras et a fini par arracher l’accord définitif du gouvernement. Mehdi Jemaa, chef du gouvernement, a, lui-même, signé la lettre de garantie et de soutien, indispensable dans ce genre de dossier.
La défense du dossier par Mehrez Boussayène, avocat de profession, a convaincu. Convaincu lui-même que la cause est noble et que l’objectif recherché mérite le combat.
M. Boussayène voit loin et estime que les retombées d’une telle opération rejailliront non seulement sur le gouvernorat de Sfax, longtemps relégué au second plan dans pareille entreprise, mais également sur les régions environnantes. Ne s’agit-il pas d’asseoir une infrastructure sportive et hôtelière pour l’organisation d’un tel événement?
En aval, le projet véhicule un messagefort: celui de l’espoir et, par-là, le rêve de toute une région qui s’est mobilisée pour l’aboutissement de cette entreprise et ce challenge.
Sfax, ville méditerranéenne pour 2021, l’image du pays n’en sera que redorée.