Le porte parole officiel de la présidence de la République, Adnene Mansar, a indiqué jeudi que la présidence de la République “connait les vraies raisons de la démission du général Mohamed Salah Hamdi, chef d’Etat major de l’armée de terre et se réserve le droit de ne pas les réveler pour le moment”.
Mansar a indiqué, lors d’une conférence de presse tenue à la suite de l’acceptation de la démission de Hamdi par le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, que “dans sa lettre de démission, le chef d’Etat Major n’avait pas mentionné les motifs de sa décision et avait évoqué uniquement des “raisons personnelles”.
La démission de Hamdi, présentée le 23 juillet dernier au ministre de la Défense Ghazi Jribi, avait suscité plusieurs interrogations. S’agissant du successeur du général démissionnaire, Mansar a précisé que la présidence de la République avait demandé au ministère de la Défense une liste de noms des hauts cadres de l’armée, en vue de choisir, dans le cadre du consensus, un successeur conformément à la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics.
Interrogé sur l’existence de conflits entre le ministre de la Défense et le général Hamdi, Mansar a indiqué que “la présidence de la République se réserve le droit d’évaluer l’action de l’institution militaire, qui doit rester, selon lui, loin des tractations politiques”. Il a souligné que Marzouki a accepté la démission de Hamdi, et tenté, en vain, de le convaincre de revenir sur sa décision.