La naissance du Parti de l’initiative nationale destourienne tunisienne (PINDT) a été annoncée, officiellement, jeudi, avec la fusion de six partis qui sont le parti “Al Moubadara”, le mouvement du Tunisien, le parti de la liberté pour la justice et le développement, le parti de l’indépendance, le parti de la Tunisie de demain et le parti de la 3ème voie.
Le procès-verbal de la réunion décidant de la dénomination du PINDT a été signé aujourd’hui, à Tunis, au cours d’une conférence de presse, avec l’accord des six partis de désigner Kamel Morjane, président du nouveau parti, et Mohamed Jegham, Mohamed Ayachi Ajroudi, dans les postes de vice-présidents.
A ce propos, Kamel Morjane a indiqué, que le PINDT va se présenter aux élections législatives, avec des listes unifiées, dans tous les gouvernorats de la République, ajoutant que la direction du parti sera constituée d’un conseil supérieur composé des présidents des six partis, d’un bureau exécutif et d’un bureau politique.
Il a expliqué, en outre, que le conseil supérieur du parti aura à décider de la démarche devant être adoptée que ce soit pour les élections présidentielles ou celles législatives, ainsi que pour toute décision ou position politique.
“Le congrès du parti se déroulera, en principe, après les prochaines élections” a-t-il ajouté. Dans une déclaration à l’agence TAP, Kamel Morjane a indiqué que “la fusion des partis permettra de faciliter la mission de l’électeur tunisien”, appelant toutes les parties et les familles politiques à suivre cet exemple.
Concernant la demande d’adhésion à l’Union pour la Tunisie, Morjane a expliqué qu’à la lumière de la fusion annoncée, aujourd’hui, des concertations vont avoir lieu au sein du nouveau parti “pour que toutes les parties puissent participer à la prise de décision”.
Dans sa réponse à une question de la TAP concernant sa vision de la future carte politique du pays, Kamel Morjane a souligné que “la constitution de coalitions électorales cohérentes ou l’adhésion à ces coalitions va permettre de réaliser l’unité politique et d’éviter la dispersion des partis qui ne sert pas l’intérêt de la Tunisie”, selon son estimation.
Il a, par ailleurs, insisté sur “la nécessité pour tous les partis d’adopter des visions et des programmes politiques clairs sur la base de la primauté de l’intérêt national, de manière à permettre de sortir de cette conjoncture difficile vécue par la Tunisie”.