L’artiste international Marcel Khalifa montera, jeudi sur la scène de Carthage, avec sa nouvelle comédie musicale “Ahmed Al-Arabi” en compagnie de l’Orchestre symphonique Tunisien, la soprano allemande Felicitas Fuchs, la chanteuse libanaise Abir Naâma et son éternelle compagne artistique Omaima Al Khalil.
Adaptée à partir d’un poème de Mahmoud Darwich, “Ahmed Al-Arabi” est une comédie qui sera interprétée, à Carthage, par des musiciens et solistes libanais en compagnie de l’Orchestre symphonique tunisien sous la conduite du Maestro Hafedh Makni.
Côté chant, la nouveauté sera avec la voix de la soprano allemande Felicitas Fuchs et la chanteuse libanaise Abir Naâma dont “la participation sera exceptionnelle”, indique Khalifa aux journalistes présents mercredi à Gammarth (Banlieue nord de Tunis), à la veille de son spectacle à Carthage.
Parlant de Omaima Al Khalil, Marcel assure que la jeune femme qui accompagne sa carrière musicale depuis sa tendre enfance sortira, lors de ce spectacle, du cocon de la chanson “Asfour tall mne chebbak” (un oiseau à ma fenêtre) pour chanter “Ahmed Al-Arabi”.
“J’ai le sentiment que cette comédie fera l’une de mes principales oeuvres”, déclare Marcel qui espère transmettre à son public la valeur humaine de cette oeuvre, fruit d’années de labeur et de travail acharné”, dit-il.
Louant la sincérité du public tunisien, Marcel envisage “d’aller plus loin avec une musique profonde capable de donner espoir aux âmes”.
Cette musique n’est pas en rupture avec la réalité et n’est pas élitiste puisque “on s’adresse à un public plus large”, insiste l’artiste libanais.
//Une comédie dédiée aux enfants de Gaza//
“Cette comédie, je l’a dédie aux enfants de Gaza”, déclare Khalifa, avant d’ajouter «on veut transmettre un message de soutien et de solidarité avec les enfants de Gaza”.
La chanteuse Omaima Al Khalil fortement endeuillée par “la mort qui nous encercle dans tous les pays arabes”, admet que cette comédie est “une étape importante” dans son parcours artistique. Et pourtant, “heureuse de présenter ce travail, vingt ans après son enregistrement”, dit-elle.
Le Maestro Hafedh Makni qui avait auparavant l’honneur de jouer avec l’orchestre de Marcel Kkhalifa, se félicite d’avoir encore une fois l’occasion d’accompagner Marcel dans “cette oeuvre élaborée en une écriture symphonique”.
Makni rappelle qu’une cinquantaine de musiciens tunisiens ont fait des répétitions de 5 à 6 heures par jour avec leurs collègues libanais.
La soprano Felicitas Fuchs a aussi exprimé sa grande joie d’être avec Marcel Khalifa dans cette comédie musicale.
“C’est un privilège pour moi en tant qu’européenne de faire partie d’une musique émotionnelle qui est tout ce dont les gens ont besoin en cette période marquée par les évènements sanglants”, a-t-elle lancé.
“Dormez que devrais-je vous chanter ? .J’adore votre âge et je veux le protéger .je tuerai la mort si je pouvais pour qu’il ne vous prendra pas ”, écrit Khalifa dans un poème titré “Aux enfants de Gaza”.
C-faty