“Ce soir, on va tous s’envoler sur le tapis magique”, assure Clémence, la jeune chorégraphe française qui incarne le rôle de Jasmine dans la comédie musicale “Aladin”, prévue ce soir, sur la scène mythique de l’amphithéâtre romain de Carthage.
“Fruit d’une collaboration tuniso-française, cette comédie musicale sera interprétée par des chorégraphes tunisiens et français”, indique, mercredi, Bruno Chamiène, directeur artistique et producteur du spectacle, lors d’une conférence de presse à Gammarth (Banlieue nord de Tunis).
Après “Ali Baba” qui a sillonné, l’année dernière, plusieurs festivals d’été, c’est le tour de Aladin de débarquer au festival de Carthage avant un autre spectacle prévu au Festival International de Sousse.
La comédie musicale pour enfants “Aladin” qui attire, depuis sa création en 2007 à Lyon, les foules de spectateurs dans des tournées dans toute la France, “s’adresse à un public familial avec un ballet composé de vingt personnes et des effets scéniques spéciaux”, explique les organisateurs.
Danses, effets spéciaux, magie et tapis volant, les spectateurs auront de quoi se réjouir, ce soir, avec un spectacle spécialement conçu pour le public du Festival de Carthage.
L’adaptation de l’un des contes les plus connus des Milles et Une Nuits “Aladin et la lampe merveilleuse”, transportera le public, dans un spectacle féerique de danses et de chansons, au cur des mystères et trésors de l’Orient.
Il s’agit “d’une alliance entre deux cultures du Bassin méditerranéen”, précise une chorégraphe tunisienne qui fait partie du spectacle, ajoutant que des danses hip hop, jazz et classique seront interprétées par des chorégraphes tunisiens et français.
Les larmes aux yeux, la jeune chorégraphe a eu une pensée pour les enfants de Gaza qui vivent actuellement des moments sanglants et qui ne verront, malheureusement, pas un tel spectacle qui “décollera pour le bonheur des enfants”, dit-elle.