Le Syndicat des prédicateurs et fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses a appelé le gouvernement à « revenir sur sa décision de fermer les mosquées hors-contrôle ». Cette décision pourrait avoir des « conséquences plutôt négatives », a-t-il averti dans une déclaration rendue publique jeudi.
A cet égard, il a estimé indispensable d’exclure les mosquées des mesures prises par le gouvernement en réaction aux attentats terroristes commis, la semaine écoulée, au Mont Chaambi.
Le Syndicat des prédicateurs et fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses a tenu à fustiger cet acte terroriste qui, a-t-il dit, « est diamétralement opposé aux valeurs de l’Islam qui prône la compassion et le respect de la personne humaine ». Le ministre des Affaires religieuses, Monir Tlili, avait déclaré, mardi, que « la décision de fermeture de ces mosquées est provisoire en attendant la désignation de nouveaux Imams par le département de tutelle ».
Le Chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa avait décidé, samedi dernier, la fermeture immédiate des mosquées hors contrôle du ministère des Affaires religieuses et des mosquées qui furent le théâtre d’effusion de joie à l’annonce du carnage du Mont Châambi à Kasserine.