Les éliminations physiques de militants sont de vaines tentatives visant à faire échouer les expériences démocratiques en exploitant la fragilité de la situation politique, économique et sociale, a estimé l’Institut arabe des droits de l’homme (IADH).
Dans une Déclaration rendue publique à l’occasion de la commémoration, le 25 juillet, du premier anniversaire de l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, l’IADH a appelé à faire front face à la vague d’assassinat de militants, créateurs et intellectuels et ce, à travers l’instauration d’un projet sociétal à caractère civil, attaché aux valeurs universelles et s’inspirant du discours religieux moderne.
Dans ce contexte, il a appelé à l’activation des mécanismes nationaux et internationaux de reddition de compte pour dévoiler les crimes d’assassinat et juger leurs auteurs, soulignant la nécessité de promouvoir le savoir et la création et de mettre fin à la marginalisation des intellectuels, des universitaires et des artistes.
L’IADH a exhorté les composantes de la société civile à contribuer à l’élaboration de pactes civils qui définissent les dénominateurs communs au sein de la société et tracent les lignes rouges à ne pas dépasser, à l’instar du pacte de Tunisie des droits et libertés et du pacte national de lutte contre la violence et le terrorisme.