Le plus beau des paradoxes, on les retrouve chez nous. Surtout pendant ce mois saint. À commencer par la flambée de TOUS les prix au point que le prix d’un kilo de dattes avoisine l’équivalent du prix d’un kilo d’escalope. Et pourtant ça tourne! Ils (les Tunisiens lambda, moi, toi, et la voisine d’en face) continuent à acheter et à faire la queue pour une baguette!
Il ya plus grave. Certains avaient (je parle d’un nombre important de Tunisiens opposés au mélange politique-religion) passé deux ans avec les islamistes au pouvoir à clamer haut et fort qu’on ne nous prendra plus et que le vote fera la différence et qu’on va mettre ces moins que rien d’Ennahdha à la porte du pouvoir et tutti quanti.
Voilà maintenant plus de trois semaines que l’inscription est ouverte et seulement 300.000 personnes se sont déplacées. Non mais c’est ça l’engagent politique. En plus, cette gauche bien pensante se présente, comme en octobre 2011, en ordre dispersé et plusieurs bannières, ce qui n’arrange pas les choses. Sûrement c’est à cause du Ramadan! Parce que pendant le Ramadan, nous, on ne fait que deux choses, soit on somnole, soit on mange.
Par Ali Chetoui
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