Le Syndicat tunisien des directeurs des médias (STDM) a critiqué, mercredi, la précipitation de la Haute autorité indépendante de la communication audio-visuelle (HAICA) à mettre en application les cahiers des charges, sans attendre le verdict des procès intentés en justice pour les abroger.
« Le STDM et les établissements médiatiques y affiliés disent ne pas être concernés par ces cahiers des charges, aussi longtemps que la justice n’aurait pas encore rendu son verdict », lit-on dans sa déclaration.
Le Syndicat impute à la HAICA la responsabilité de toute décision qui risque de compromettre les intérêts des établissements médiatiques, de leur fondateur ou de leur propriétaire et attire l’attention que ses affiliés se réservent le droit d’ester en justice.
« Le STDM se dit prêt à défendre le droit de ses affiliés et à protéger leurs employés, dans le respect de la loi », selon la même déclaration. La publication, en mars dernier, par la HAICA des cahiers des charges des radios et télévisions privées et associatives a suscité plusieurs réactions de la part des établissements dépourvus d’autorisations.