Quelques 200 millions de dinars seront alloués en faveur de la création de petits projets et l’appui des projets en difficulté, a déclaré le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Hafedh Laamouri, à l’agence TAP.
En marge de sa participation à la conférence autour de la réforme du système de l’enseignement supérieur et de l’emploi organisée à Monastir (20 à 22 juillet), le ministre a précisé que cette enveloppe sera répartie sous forme de crédits au profit des candidats à la création de projets. “Il n’est plus désormais nécessaire au promoteur d’un projet d’apporter une garantie et le ministère s’engage à prendre en charge l’auto-financement”, a-t-il assuré.
Le ministre a indiqué qu’une conférence sera organisée après le ramadan pour annoncer ce train de mesures. “Les microprojets et les projets moyens, dans les circonstances par lesquelles passe le pays, sont seuls capables de créer des emplois pour les diplômés”, a-t-il estimé. Concernant la réforme du système de la formation professionnelle, Hafedh Laamouri a révélé la création de plusieurs centres de formation, précisant que le programme s’étalera sur cinq années pour une valeur estimée à 400 millions de dinars. “le programme sera financé par des pays et des organisations internationales” a-t-il précisé.
A cette occasion, le ministre de la formation professionnelle a évoqué les problèmes d’ordre foncier freinant la création du centre de formation à Thala. Larmouri a relevé également l’importance de réintroduire les lycées techniques et de créer une passerelle entre la formation professionnelle et l’université afin de faciliter le transfert des étudiants d’une branche professionnelle vers une branche académique et vice versa.
Selon le ministre, la création d’une université dédiée à la formation professionnelle donnera une valeur ajoutée à la formation professionnelle et permettra la formation de cadres supérieurs dans les différents domaines de la formation professionnelle.
Laamour a par ailleurs rappelé qu’au cours du premier semestre de l’année 2014 le nombre des techniciens supérieurs en chômage a atteint 66 mille, appelant à cet égard à réformer le système de formation en l’adaptant au marché du travail.