Selon nos informations, British Gas, sous la pression des multiples actions sociales, chercherait à céder ses activités en Tunisie.
Comme les 300 autres entreprises qui ont quitté la Tunisie au cours de ces trois dernières années, notamment en raison des sit-in de tous genres et la multiplication des sur-enchères syndicales qui ont coûté cher aux entreprises et à l’économie du pays.
Ainsi, une des plus anciennes et plus importantes entreprises étrangère dans le domaine des hydrocarbures pourrait être amenée à quitter la Tunisie. Installée en Tunisie depuis 1989, British Gas exploite les gisements “Amilcar”, “Miskar” et “Hasdrubal”, 60% des besoins en gaz domestique sont assurés par BG.
Au cours de ces 3 dernières années, la Tunisie a perdu entre 30 à 50.000 emplois fixes et 30.000 emplois qui auraient dû être créés. Plusieurs points de croissance sont ainsi perdus, sans compter l’amplification du chômage des jeunes marginalisés et qui se retrouvent des cibles de choix des mouvances djihadistes.
L’exemple de la fermeture de l’usine JAL dont la cause était défendue par Me Radhia Nasraoui a eu pour conséquence la perte de 2.000 emplois de plus dans une région située tout près de Sejnane et on se demande pourquoi il y a autant d’extrémistes dans la région.