Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Néji Bghouri, a indiqué que la guerre contre le terrorisme ne doit pas servir de prétexte pour porter atteinte à la liberté d’expression et à la diversité du paysage médiatique, qui, selon lui, représentent « les deux plus importants acquis post-révolution ».
Néji Bghouri s’exprimait, dimanche, dans une déclaration à l’Agence TAP, sur les mesures relatives à la fermeture de radios et télévisions, devenues les porte-voix du « takfirisme ». Selon le président du SNJT, ce genre de décisions relève des prérogatives de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) et non de l’exécutif.
Le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, a décidé, samedi, au terme d’une réunion de la cellule de crise chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays, la fermeture des radios et télévisions non autorisées, dont les tribunes médiatiques sont devenues ouvertes aux discours accusateurs d’apostasie.