« La capacité de la production d’électricité à partir des énergies classiques, en Tunisie, passera de 4500 MégaWatt actuellement à 6000 MégaWatt en 2020, et celle à partir des énergies renouvelables passera au cours de la même période de 300 MégaWatt à 1000 MégaWatt, a indiqué à la TAP, M. Rachid Ben Daly, président directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).
D’après Ben Daly, la Tunisie s’est engagée dans un programme à long terme qui vise l’implantation de nouvelles unités de production de l’électricité, afin d’améliorer l’approvisionnement électrique en Tunisie.
L’objectif, a-t-il dit, est de faire face à la demande accrue en électricité qui atteint 6% par an. Du côté des énergies classiques, ce programme concerne la mise en place de deux unités de production électrique dans le gouvernorat de Sousse, dont la première sera opérationnelle dans les prochains jours, alors que la deuxième est en cours de construction et devrait entrer en fonction, avant l’été 2015.
«Nous prévoyons, également, l’installation de turbines à gaz et la construction d’une nouvelle centrale électrique à cycle combiné à Radès d’une capacité de production électrique variant entre 430 et 500 MégaWatt. Ce projet, qui sera financé moyennant un prêt de l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) d’un montant de 590 millions de dinars, sera fonctionnel durant la période 2017-2018 », a-t-il ajouté.
S’agissant du volet des énergies renouvelables, il a fait savoir que la STEG lancera de nouveaux projets notamment dans les domaines de l’énergie éolienne, qui s’ajouteront aux nouvelles unités de Sidi Doued, Kechata et Metline, lesquelles viennent d’entrer en fonction. Pour ce qui est de la politique de la révision des prix de l’électricité, Ben Daly a indiqué que la STEG ne fait qu’exécuter les politiques de l’Etat.
En effet, a-t-il précisé, la décision de la hausse ou de la baisse des prix revient essentiellement aux deux ministères de l’Industrie et de la Finance puisqu’elle s’inscrit dans le cadre de l’établissement de l’équilibre des finances publiques. Sur un autre registre, le responsable a assuré qu’avec l’entrée en fonction de la nouvelle unité de production électrique de Sousse, “nous ne risquerons plus de problèmes de coupures de couant, telles que celles enregistrées durant l’été de 2012, et imputées à la hausse de la consommation.