“L’égalité Hommes-femmes dans le processus électoral” tel est le thème du deuxième workshop organisé mardi matin au Centre de recherches, d’Etudes, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) en collaboration avec le Centre International de développement local et de la bonne gouvernance (CILG).
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la poursuite des travaux du premier atelier organisé le 6 juin dernier par le CREDIF qui visait à promouvoir l’égalité des chances Hommes-Femmes dans la gouvernance locale et dans le renforcement de la décentralisation. Il avait abouti à la création d’un “comité national pour la promotion de l’égalité Hommes-Femmes dans la gestion des affaires locales”.
L’experte au CILG, Henda Gafsi, a indiqué à cette occasion que ce comité vise à assurer la coordination avec les différents partis politiques pour promouvoir l’égalité entre les deux sexes particulièrement dans le domaine de la gestion des affaires locales et régionales. Elle a ajouté que la composition du comité national sera divulguée ultérieurement et que le comité a pour objectif d’impulser le dialogue national sur la question de l’égalité Hommes-Femmes dans les processus de décentralisation et de gouvernance locale démocratique, outre la préparation à des élections municipales transparentes et paritaires.
MMe Gafsi a précisé que ce comité, qui sera présidé par le secrétariat des affaires de la femme et de la famille, sera composé de représentants des institutions concernées, d’associations nationales et locales, de l’ANC, d’établissements universitaires, de centres de recherche et d’autres personnalités.
De son côté, l’experte Jinene Limam a souligné, dans son intervention portant sur “la décentralisation et les élections municipales: les défis du genre social”, l’importance de renforcer l’implication de la femme dans la gestion des affaires publiques nationales et locales et la nécessité de respecter le principe de représentativité et de co-gouvernance.
“La nouvelle constitution oeuvre, dans 12 articles, à consolider la décentralisation”, a-t-elle dit, appelant à adopter le principe de quota dans l’élaboration de la nouvelle loi électorale relative aux élections municipales “puisqu’il est plus juste et plus représentatif”, à son avis.