Le porte-parole et député du courant Al-Mahaba Said Kharchoufi a saisi, vendredi, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle pour dénoncer l’exclusion de son parti des médias publics (télévisions et radios) et certaines chaines locales.
Kharchoufi a exhorté la HAICA à intervenir pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de « préjudice considérable » ayant touché Al-Mahaba, en raison de l’indifférence de ces médias, lit-on dans une déclaration du parti.
A noter que le fondateur et président du courant Al- Mahaba, Mohamed Hachemi Hamdi avait, dans une déclaration rendue publique, lundi, sollicité le soutien des organisations de défense des droits humains et la société civile, en Tunisie, pour faire prévaloir son droit de passage à la télévision nationale et dans tous les médias tunisiens.
Il a, par la même occasion, annoncé sa décision de ne plus aborder les questions politiques tunisiennes sur sa chaîne de télévision « Al Mustakellah ».
Hamdi avait déclaré avoir chargé le porte-parole du courant de solliciter l’appui de la HAICA, de la ligue tunisienne des droits de l’Homme et de l’Union générale tunisienne du travail afin de convaincre les médias tunisiens de lever le « blocus injuste » dont il fait l’objet ainsi que les députés d’Al-Mahaba, depuis les élections d’octobre 2011.