Imed Daimi dénonce “une campagne féroce et méthodique contre le dispositif d’inscription aux élections”

Le secrétaire général du CPR, Imed Daimi, a dénoncé “une campagne féroce et méthodique contre le dispositif d’inscription aux prochaines élections, voire contre le processus de transition démocratique.

Lors d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis, il a appelé “les partis politiques et les forces attachées à la réalisation des objectifs de la révolution à contrecarrer les plans ourdis contre le processus électoral et qui s’accompagnent d’atteintes récurrentes à la crédibilité de l’ISIE”.

Pour Daimi, “la campagne en question marque une escalade” orchestrée par “une infime minorité représentant les caciques de l’ancien régime au moyens de déclarations irresponsables destinées à provoquer une sédition et à chahuter le processus électoral dans son ensemble”.

De tels agissements visent à saper les compromis au sujet de l’instance des élections et le calendrier des prochaines élections, a-t-il dit, appelant les Tunisiens et les parties prenantes à préserver ces compromis au moyen d’un effort plus grand en faveur de l’inscription des électeurs.

Le premier dirigeant du Congrès pour la République a, en outre, marqué son regret et son étonnement de l’attitude de l’UGTT qu’il a accusée d’entretenir le doute sur l’ISIE. Daimi a, par ailleurs, annoncé la participation de son parti aux prochaines élections dans toutes les circonscriptions, celles de l’intérieur comme à l’étranger, précisant que s’y présenteront, entre autres, des députés du CPR, des membres du gouvernement démissionnaire et “tous ceux qui répondent aux critères et conditions énoncés par le cahier des charges” adopté par le récent conseil national du parti.

Il a, par ailleurs, imputé à “l’ancien système” la volonté de “réactiver ses réseaux dormants dans les divers domaines” lesquels réseaux constituent, selon lui, une menace plus grave que celle du terrorisme pour la démocratie dans le pays”.

“Il est vrai que nous sommes confrontés au péril terroriste, mais il y a un autre risque, au moins tout aussi grave, celui du retour de l’ancien système avec ses anciens procédés”, a-t-il déclaré en substance. Présent lui aussi à la tribune, un autre dirigeant du CPR, Tarak Kahlaoui a renchéri en avançant que le bras de fer aujourd’hui en Tunisie “oppose la démocratie et la conspiration et non pas, comme certains le laissent croire, l’islam et la laïcité”.

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