Une source judiciaire de Médenine a décidé, mercredi, de retirer l’accusation concernant l’Imam de la grande mosquée de Ben Guerdane, Moncef Gharsallah, accusé d’avoir refusé de diriger la prière aux morts, lors des funérailles du martyr de l’armée nationale Chokri Dahgoul, originaire de la zone, tué avec trois autres collègues lors de l’explosion d’une mine sur le mont Ouergha, dans le gouvernorat du Kef.
A ce propos, le procureur de la République Fethi Arroum, porte-parole officiel du tribunal de première instance de Médenine, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP dans la région que cette décision a été prise, à la suite de l’insuffisance des preuves et après des investigations du ministère public qui a vérifié toutes les preuves – existantes et qui n’ont pas démontré que le concerné n’avait pas prononcé le terme “Taghout” (Un mot utilisé par les extrémistes pour qualifier l’armée et la sécurité nationales).
Il a, en outre, expliqué que l’Imam concerné était au premier rang lors de la prière aux morts sur la dépouille du martyr et avait participé à tout le cérémonial, après s’être fait remplacer par un autre Imam qu’il avait jugé plus compétent et plus expérimenté et pouvant conférer plus de majesté à la cérémonie, soulignant que toutes ces données sont archivées.
Le ministère des Affaires religieuses avait annoncé, dans un communiqué, vendredi dernier, sa décision de mettre fin à la mission de cet Imam accusé par les services régionaux du ministère d’avoir refusé de diriger la prière aux morts sur la dépouille du martyr de l’armée Chokri Dahgoul.