Taoufik Jelassi, ministre de l’Enseignement supérieur, des technologies de l’information et de la communication, a indiqué, lundi soir, lors de l’inauguration de la conférence scientifique sur le
partenariat entre les secteurs privé et public dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), que ce rendez-vous scientifique est une continuité du travail réalisé au cours de la réunion participative sur le plan stratégique “Tunisie digitale 2018”.
Cette réunion s’est tenue récemment avec la participation des secteurs public et privé, de la société civile, des experts et universitaires concernés.
Le ministre a précisé que cette conférence, organisée sur deux jours à l’initiative de la banque mondiale, est basée sur le degré de compétitivité des entreprises tunisiennes dans le domaine des TIC.
Il appelé, à cet égard, ces entreprises à élever leur rendement, augmenter leur productivité et améliorer leur capacité de se positionner à l’échelle régionale et internationale, “d’autant plus que la réussite dépend de l’investissement dans les TIC, la recherche et la mise sur l’élément humain”.
“Le gouvernement actuel accorde une importance capitale au secteur des TIC”, a-t-il ajouté, rappelant le conseil ministériel, tenu sous l’égide du Chef du gouvernement, dédié au plan national stratégique des TIC.
Ce conseil a assuré le suivi de quelques projets et programmes lancés par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC en partenariat avec toutes les parties prenantes afin de réduire la fracture numérique et généraliser l’utilisation des TIC dans les cursus éducatifs et autres domaines de développement.
Il a également étudié l’instauration d’une administration numérique, la création des opportunités d’investissement sur le Web, ainsi que la réduction du chômage et l’appui à la création de start-up nationales.
Jelassi a également expliqué que le gouvernement, convaincu du rôle que peut jouer le secteur privé dans la promotion du secteur technologique et digitale considéré comme un pilier du développement économique, lui accorde une grande importance.
Cette importance s’est concrétisée par l’augmentation au tiers du nombre des membres du conseil supérieur de la technologie numérique du secteur privé, ce qui prouve que l’Etat est ouvert à toutes les suggestions et tous les avis et qu’il met à contribution tous les protagonistes dans le secteur numérique.